Le GROS texte
Chers vous,
Oui, plus d un mois sans nouveau post, aucun article, pas un commentaire,…la zone la plus totale. De multiples raisons expliquent ce mutisme mutant : comme vous le savez déjà, le travail est prenant (j en vois rigoler au fond) sans deconner, les projets se superposent (faites moi penser a parler de vues d un monde) et et et…les benassal sont venus de visite chez les indos. Quelle ne fut pas ma surprise de voir débarquer dans ce drôle de pays la belle Cloclo escortée de Mimi el General, impression complètement ahurissante de voir ce (grand) bout de vie arriver dans la réalité décalee de mon existence jakartanaise.
Apres la surprise de voir mes joyeux drilles en complet kway talia et parapluie assorti poireauter sous la flotte devant le bural, les premiers pas au sein du chaos jakartanais se revelerent pour le moins rassurant. Un papa rigolard, une maman curieuse sans oublier une maria attentive, me firent présager un séjour dans la 4eme dimension indonésienne bien agréable.
Et ce le fut (et oui) ; après un jour et demi a Jakarta (massage, shopping… sous supervision ibérique), nous nous envolâmes sous le ciel balinais pour un road trip de 10 jours qui nous menera de ubud a uluwatu. Apres les temples et rizières d Ubud, notre joyeux chauffeur Ketut nous trimballa au Mont Batur, son lac, son temple de Kintamani, un autre temple que j ai oublie le nom mais que c est le plus grand de Bali (mais ouiiiiiiiiiiiii), les plages de lovina beach, la cote nord, les falaises et villages de pêcheurs de Amed et…oups pardon. Je dois faire une pause la. Amed et sa superbe plage de Japanese Break. Sur cette dernière, nous décidâmes d initier le General et sa muse au joie du snorkling (prononcez chnorqueul en dialecte parmesan). Nous louons masques et tubas, l épave est a moins de 6 mètres du bord. Nous passons 40 minutes a initier la belle et le b… aux delices de patauger la tete sous l eau en battant des pieds (…pour la propulsion). Apres quelques tentatives (une 60aine) infructueuses, indiano et indiana Jones se lancent. Papa est plutôt pas mal, il se propose gentlemanement de veiller sur maman qui fait moins la maligne.
Apres hésitations, la belle se lance agrippée a la main de son fils, la b… suit. Jusqu ici tout va bien. L essentiel c est pas la chute c est l atterrissage. On est bien, tout le monde apprécie la vue hallucinante de la ptite vie sous marine. Quand soudain, paf c est le drame. Dans un mouvement (pour la France) incontrôlé, le tuba du général s emplit d eau saline. Le general panique. C est la crise. On doit regagner le bord. Les quelques passants regardent amuses (putain, ces balinais), un se jette a l eau pour filer un coup de main au pov pippoenindo qui cherche a ramener son géniteur sain et sauf sur la terre ferme. On y arrive. Ouf. Le general va bien et en plus il a aime le chnorqueul (demain peut être). N empêche, on a failli perdre le General dans sa première tentative d imiter Jacques Yves Cousteau.
Apres ces sensations fortes, nous reprenons la route pour Tulamben, ses sites de plongée et ses petites îles, pour finir à Jimbaran, Uluwatu puis le fameux Seminyak (c’est là qu’on prend des tatanes à intervalles réguliers avec la grande moufle, eul stan tout ca….).
2 petites journées détente, shopping, playa et barbecues de seafood on ze beach. Bref, pippo vraiment heureux d’avoir partagé tout ça en famille, en attendant de voir débouler l’immonde grosse crotte et sa chilienne de femme.
Je reprends ce message qq jours après l’avoir laissé (long le texte j’ai dit).Alors pourquoi ça me prend autant de temps pour écrire penserez-vous fort justement. Serait ce l’élection de Monsieur Nicolas Paul Henri Mathieu Sarkozy de Busca de Montsaitaignant de mes Couilles qui m’eut freiné ? Que nenni. Serait-ce la triste bataille pachydermique que se livrent les anciens trois mousquetaires du PS qui maintenant disent que c’est la faute à l’autre et qu’en plus c’est un gros con ? Encore moins. Serait-ce la remontée spectaculaire d’un Paris saint germain flamboyant emmené par un Jérome Rothen en string tout feu tout flamme ? Et bien pas du tout.
Chers amis, le projet photo présentée par notre association (à Jerem et à moi) Vues D’un Monde (www.vuesdunmonde.fr) prendra place à Aceh dès la semaine prochaine, la belle ibérique convolera (seule) parcourir les régions reculées de Sumatra Nord pour en ramener des bouts de vie, des sourires, des bateaux (des gros bateaux), des couleurs, des douleurs, des expressions, des visages, des maisons, de la pudeur, de la retenue, de l’émotion, de la curiosité, tout ça dans des petites cartes numériques pas plus grosses qu’un ongle. Toutes ces images seront imprimées, exposées, webpagisées, livrisées et montrées, on espère partout. Pour le moment à Aceh, Jakarta et Bandung. Demain qui sait à Toulouse, puis Madrid, puis le Guggenheim de Bilbao, le Pompidou, le Louvre, New York New Yoooooooooooork. Oui, je me calme, faudrait que je sois un peu moins émotif qd je passe à la télé. Et bon, bref, ce projet c’est beaucoup de temps en plus du travail harassant de l’Ambassade (oui bon on arrête de rigoler).
Je m’explique…sur le boulot à l’ambassade. En bon français que nous sommes (rhaaaaaaaaa le service public, la Poste tout ca), nous pensons que le salut de l’Indonésie passera par une meilleure qualité de ses fonctionnaires (vous voyez un fonctionnaire français ? ben vous lui retirez 6 neurones et vous avez le fonctionnaire indonésien). Le problème c’est qu’organiser un truc (quoi que ce soit) avec un ministère, une administration ou quoique ce soit de public indonésien et bien ça multiplie tout le boulot par 6 (vous comprenez les 6 neurones en moins…enfin moi je me comprends). Exemple de dialogue insensé avec un partenaire de l’administration X dont 20 fonctionnaires partent bientôt en France pour une formation.
Question de pippoenindo : Bonjour Ibu machin, j’ai une question super urgente, vous arrivez quel jour et à quelle heure à G*****, c’est pour organiser votre arrivée ?
Réponse de Ibu Truc : Mmmm, une question avant, pour les repas, c’est possible d’avoir du riz ou de manger asiatique (thailandais ca sera parfait)
Q : je sais pas, je m’occupe pas de ca, alors la date et l’heure d’arrivée ?
R : Mmmmm, une dernière chose, a quelle heure ça finit vendredi, c’est qu’ils veulent faire le tour de paris en bus pour voir la tour Eiffel
Q : (un peu excédé), je sais pas, voyez avec eux, alors les horaires ça dit quoi ?
R : Mmmmm, avant je voulais savoir s’il était possible d’avoir une salle pour prier le vendredi ?
Q : (franchement énervé mais diplomate) oui oui pas de souci, alors cette putain d’heure ?
R : Ah bah je sais pas , PEUT ETRE je le sais demain et PEUT ETRE je vous envoie un email
Salope
Et c’est TOUJOUUUUUUUUUUUURS comme ca. Insupportable.
Enfin le boulot est passionant et je suis fier de donner ma jeunesse à la République. Nan là je déconne.
Bon, je reprends encore plus tard, parce que la dernièrement pas de temps, par contre je vois qu’il ya des commentaire genre : bon alors il arrive ce gros texte, et que j’ai des lecteurs sur Jakarta (la honte) des potos blogueurs qui me demandent de continuer. Bon j’en suis où ? Diantre je sais pus. Qu’est ce que j’ai à dire encore sans faire caca dans la main qui me nourrit ? Je peux raconter mes derniers weeks ends mais alors maman elle va faire la gueule.
Dernièrement peu de nouvelles contrées explorées mais alors pas mal de n’importe nawak. Alors successivement retour pour quelques jours parmi nous de notre ami espingouin de grande taille, Jacobo aka el follador de cabritas, avec qui on a passé une semaine à l’ancienne : mercredi BB’s-concert reggae, jeudi Red Square non contrôlé, vendredi départ à Bali avec soirée champottes (très rigolax), samedi au Bar de Stan avec eul Stan qui a battu le record de vodka caramel. En même temps, Stan c’est un peu le Serguei Bubka de la picole, c’est toujours lui qui bat ses propres records (22 whisky cocas y a deux semaines…joli score). Puis danse espagnole à la maison jusqu’à 7h. On a eu le temps que de faire un risk le dimanche.
La semaine dernière où que j’aurais du poster cet enoooorme article a été aussi super chargée niveau taf, on a du clore le projet photo (je me permets de vous rappeler que la belle ibérique a rejoint Aceh mercredi dernier….ouaaaaaaaais Jerem ca se passe trop bien, ce projet ca va être de la boulette), ensuite j’ai appris successivement que la petite solero va déménager à Oxford cultiver des cahiers avec son rosbif de petit ami (send a kiss to doudi if you read this article), que mon pote niiiiiiiiiiic’las va se marier (lui aussi avec une rosbif…jolie, elle…je suis mauvais ce soir), ce qui fait encore un poto qui se marie ou qui enfante (déjà 5 au compteur…Argh). Et paf, le pippoenindo qui se trouve (encore une fois) vieux. Mais là, ô joie est arrivé le petit koala de Nias aka Yvan Attal qui m’a rappelé que, malgré l’approche dangereuse des 30 ans, on restait toujours aussi cons. Programme du week-end : vendredi, farewell de notre super copain suédois Casper aka Mr Bagus. Triste mais très rigolo et émotionnisant. 30 personnes dans une petite maison sans AC, de la sueur, 45 degrés, de la zik, plein à boire (trop) et arrivée du ptit koala vers 1h. C’est l’enfer. Tout le monde surexcité, torse poil, hurlant. Le petit koala observe, prend peur et s’en va se réfugier au Red Square où il a tous ses repères. Nous finirons vers 5h pas très beaux à voir et un peu tristounes de dire au revoir à un autre mec génial qui s’en va. Samedi c’est détente, je prends mon koala sous mon aisselle (le pauvre avec cette chaleur), et on va se faire masser. Le Koala a un raccourci (jalan tikus en indonésien), on passe 45mn sur la golden métal pour un trajet qui en prend dix. Sont cons ces koalas. Rendez vous avec Scalbut : sauna, piscine, jus de fruit, massage. On sort, il est 20h. Rdv avec JB Moumoun (tiens allez voir son site www.jakarta-night.com pour le coup, il en est tout fier), on va dîner avant d’aller au 9 clouds où nous fêtons l’anniv (surprise qu’il s’y attendait même pas) d’Arno, ami qui dessine de supeeeeeeeeeerbes sacs, vêtements et accessoires (il lit ce blog je peux pas balancer). Soirée très cool organisée par DJ Sly aux platines qui nous fera bouger nos corps malgré le peu d’énergie qu’il nous reste. Sa mission (impossible) aura été couronnée de succès parce qu’on finira chez Paolo (oui un italien, facile en même temps) à 6h du mat’. Excellente nuit de fête. Le lendemain, les 12 neurones restantes nous permettront, mon koala et moi, de nous trainer acheter des DVD, engloutir quelques sushis (j’ai un mal de bide moi), et retourner a la case regarder Jack Bauer, le flic ricain fasciste qui aime torturer et dezinguer des terroristes, des complices de terroristes, des pesudo-terroristes, ou des pauvres mecs soupçonnés de connaître un terroriste ou qui ont tapé Ousama sur google. Week end épuisant, il est 23h, je m’apprête à dormir avec mon koala, je me suis maquillé, j’ai enfilé ma plus belle nuisette (la mauve avec des fleurs), mais le koala ne vient pas. Il aura choisi de partager sa couche avec Rahan. Enculés de koalas.
posted by un (faux) diplomate en indo @ 8:33:00 PM
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