Les Tribulations de la Grande Moufle vol1

Ouverture d un nouveau chapitru, une tribune ouverte dans ce blog pour la grande moufle et ses aventures eberluesques (cad completement ouf) ou bien ce qui lui passe par la tete (et la ca sera plus dur a controler)

TOME 1

Jeudi, un soir de Juin a Madrid...

Il est 22h00, je me suis enfin affranchi de mes obligations vis a vis de 10 cardiologistes Indonésiens; cette après midi la, Alexandre a joue le MD'ssitter model...tout y est passe, shopping a sol, le Prado, la soupe Castillane sans Porcs por favor (Islam oblige); pour finir par un spectacle de Flamenco sur Gran Via qui aurait du nous emmener jusqu'a minuit et de ce fait ruiner tous mes espoirs d'apéro madrilène...

Mais une chose aussi magique qu'inattendue va se produire...Le Big Boss de la nephrologie Indonésienne, Dr Puji (le fameux), nous offre une vue imprenable sur ses amygdales et par la même sonne le glas de notre soirée Flamenco!

Me voila donc esseulé certes, mais bien décidé a aller m'alcooliser dans un des nombreux bars a cana de cette jolie ville....

Mon premier choix se portera sur un bar typique ou Jambon serano et San Miguel sont de mises. Malheureusement pour moi une serveuse peu aimable et une clientèle peu sociale me donnerons bientôt la bougeotte.

Le deuxième bar sera le bon. Ambiance plus sombre, musique plus dansante, clientèle plus active. Je suis en place. Je commence donc tranquillement a enchaîner les Bacardi...Quelques pas de danse plus tard avec de parfaites inconnues, et les habituelles meilleurs amies lesbiennes d'un soir, je rentrerai a l'aube pour préparer mon sac et bien évidemment louper mon avion initialement prévu a 8h.

Vendredi, 9h26, réveil en panique, j'ai RDV a 13 heures a Paris pour fêter la naissance de Charlotte, première née d'un très bon ami...
J'arrive finalement au café Marly, complètement a la bourre...

T'as booke? Non et toi, Non...Bonjour mademoiselle, nous avons réserve une table pour deux s'il vous plaît au noms de TEPAS...
Ce stratagème bidon fonctionnera étonnement et nous passerons l'après midi éberlués par le flot humain se déversant sans discontinuer dans cette improbable structure de verre.

Curieusement Charlotte aura pour nom de famille RICARD, le serveur se prénommait LANSON et nous bûmes des bulles oranges...
Une galère dans le métro plus tard, je me retrouverai essouffle, encore a 200% dans l'ivresse de cette belle après midi ensoleillée, gare de Lyon a chercher la voiture 4 ou je devrais pouvoir négocier avec le contrôleur...

Je monte dans le train, scrute. Dans mon champ de vision pas de contrôleur mais un joli sourire, une robe enrayée, pas de chapeau noir mais des ballerines surprenantes...

Tu connais le suite.